Deux comédiens qui maîtrisent parfaitement le sens de l’autodérision dont Éric Chevillard est coutumier, s’emparent des dialogues animaliers de Zoologiques et en font émerger toute la malice et la délicatesse. Dans ce bestiaire humoristique et satirique, l’écrivain déjoue, une fois de plus, toutes les étiquettes par lesquelles on tente de le définir, et met en scène dix-huit couples d’animaux dans un zoo. Ces derniers évoquent leur quotidien de captifs et tendent un miroir à nos propres interrogations existentielles.